AF 447 A qui la faute si l’on ne trouve pas ?
25 mai 2010 / A la unePapier France Inter Michel Polacco 25 mai 2010
Quand il n’y a plus d’avoine dans le râtelier, les chevaux se battent. La malchance ayant accompagné la quête des boites noires et de l’épave de l’avion d’Air France, les experts, nombreux, et de toutes origines, recherchent qui a fauté, et veulent se disculper.
C’est vrai que jamais dans l’histoire de tels moyens n’ont été mis en œuvre pour retrouver, et dans l’urgence, une épave d’avion au fond de la mer. Jamais autant d’expertises n’ont été combinées pour déterminer une zone, analyser des courants, et cela en plein milieu de l’Atlantique sud, dont les fonds sont de surcroit inconnus.
Le patron du BEA estime que ce sont bien les balises des boites noires qui ont été entendues en juillet dernier par le sous-marin Emeraude, mais, les positions données par la marines seraient inexactes. En tout cas on n’a rien trouvé. A-t-on mal cherché, les outils sont ils inadaptés, ou bien a-t-on trop peu cherché, ou bien ce qui est tout à fait possible, les positionnements donnés par la marine sont-ils trop imprécis.
Si les forces stratégiques se cachent au fond des mers, c’est que les bruits s’y diffusent de manière très imprévisible et complexe…
Cela protège les sous marins, mais c’est peut être l’explication.
Polémique ou pas, il est déplorable que l’épave n’ait pas été retrouvée. Il serait plus qu’utile de reprendre des recherches, et de rassembler toutes les compétences à nouveau.
MP