Avion sans pilote, Ascensceur spatial
5 octobre 2000 / Chroniques du cielDassault Aviation a donc dévoilé cette semaine son premier avion sans pilote. Ce gros modèle réduit est équipé de deux réacteurs de 20 kilos de poussée, pèse 60 kilos et vole à 600 km/h. Et surtout il est presque invisible, puisque le prototype qui a volé le 18 juillet dernier dans le plus grand secret n’apparaît pour les radars pas plus gros qu’un petit moineau parisien. Ce mini Rafale sans pilote est dans un premier temps destiné a aider au calibrage des systèmes de détection les plus évolués.
Plus tard, les mêmes en plus gros pourraient être utilisés en cas de conflit. Accompagnés de Rafale dont les équipages les piloteront à distance, ils iraient plus loin, en territoire ennemi, là où c’est dangereux, pour faire de l’observation, de la détection, voire larguer des armes. Ainsi la vie des pilotes ne serait pas mise en jeu, ni le risque d’avoir des prisonniers, ce qui est toujours extrêmement pénalisant, on l’a vu lors de la guerre du Golfe ou de la guerre de Bosnie.
En présentant ce prototype, Dassault Aviation marque un pas devant ses concurrents.
Autre vision futuriste et pas sotte : la NASA selon l’Agence France Presse étudie un ascenseur spatial. C’était une utopie, ce pourrait être un vrai projet.
Pour quitter l’atmosphère terrestre, il faut dépenser des quantités d’énergie considérables, ce qui n’est plus le cas ensuite pour se déplacer dans l’espace. L’idée est donc de tendre un câble entre une base maritime et une station spatiale en orbite géostationnaire. Un câble de 300 km ou plus, ce qui permettrait ensuite par un simple système d’ascenseur de monter et descendre des charges ou des passagers pour un coût extrêmement faible.
C’est un projet à long terme dont le réalisme et la rentabilité doivent être étudiés et validés ainsi que le niveau de sécurité, mais en tout cas, l’idée fait rêver.
Sur mon agenda :
Exposition archéologique à la maison de l’environnement de l’aéroport de Roissy Charles de Gaulle, jusqu’au 31 décembre, c’est le résultat d’une longue campagne de fouilles.
Et puis au Bourget, au Musée de l’Air, le deuxième festival du film de l’Air et de l’Espace, jusqu’au 15 octobre avec la projection de nombreux inédits.