Catastrophe de Perpignan
23 septembre 2010 / A la uneLe rapport final de la catastrophe de Perpignan qui a fait 7 victimes, mais surtout posé de nombreuses questions de sécurité, met deux facteurs en avant : d’une part un vol de ‘réception’ organisé sans les compétences nécessaires et dans des conditions anormales et d’autre part, suite à une mauvaise maintenance, une panne d’information de 2 sondes d’incidence sur 3, que les systèmes de l’avion n’ont pas mis en évidence comme cela aurait été souhaitable…
D’où, communiqué du SNPL, qui se focalise sur les systèmes de l’avion et la mauvaise maintenance, mais qui omet que l’équipage a accepté de se laisser entraîner dans une type de vol qu’il n’était pas en mesure de bien conduire dans ces conditions. A noter que ce problème de sondes n’est pas sans lien (indirect) avec l’accident du vol AF 447 : sur ces appareils très modernes, certains messages, certaines situations, certaines pannes, ne sont pas clairement compréhensibles, lisibles et donc rapidement parables par les équipages ! Michel Polacco.
Pour Mémoire : 27 novembre 2008, à 15 h 46 l’ Airbus A320-232 appartenant à Air New Zealand s’est abîmé en Mer à 4 Nm au large du Canet. L’appareil effectuait un vol d’acceptation après travaux chez EAS et était en approche de l’aérodrome de Perpignan. Les sept personnes qui se trouvaient à bord sont décédées.