Concorde, poèmes d’un écrivain amateur
18 mars 2001 / Textes et poèmesMon merveilleux Concorde
Pourquoi as-tu brisé tes ailes ?
Mon bel avion, mon bel oiseau ;
Que ta mort, me fut cruelle
Toi de tous les avions, le plus beau.
Partir avec toi, j’en ai souvent rêvé !
Avec seul bagage…. mes rêves.
Voir, corps, matière entremêlés
Fait dire, qu’ici bas, tout est bref.
A peine avais-tu pris ton envol,
Que tout bonheur, s’interrompit,
De ta mort je ne me console
Ni de ceux à qui tu as pris : la vie.
Certains hommes, voudraient que tu revoles,
D’autres te préfèrent cloué au sol…
Les hommes savent-ils ce qu’ils veulent !
Quant à moi : adieu… mon idole.
Madame Pimont
Six mois après le drame du Concorde
A tous ceux qui se penchèrent
Sur toi, mon bel oiseau blanc,
Tant de larmes ils versèrent
Qu’ils s’en souviendront longtemps.
Aux savants ingénieurs
Pères de notre Concorde
Si grande fut leur douleur
Dieu, la paix leur accorde.
Messieurs, grâce à votre génie
Il reprend, ses vols…
A tous un immense merci !
De cet avion : j’en raffole !
Aux membres de l’équipage
Qui le reconduiront demain
J’envoie un salut amical
Ainsi que mon dernier quatrain.
Le Concorde : nous l’aimons bien !
A s’il pouvait m’entendre : revole,
De voler c’est là , ton destin :
Mais sur terre : dis ? tu reviens.
Madame Pimont
Référence : Par Madame Pimont, 89 ans, Saint Aubin les Elbeuf (76410 France)