Accès rapide

Catégories

Une Brève Histoire de l’Aviation. Michel Polacco. (JC Behar Ed)
Du Bonheur. Michel Serres. Michel Polacco
De l’Impertinence (Michel Serres, Michel Polacco)
Défendre la langue Française (Serres Polacco) Le Pommier Mai 2018
Crash : Pourquoi des avions s’écrasent encore ? Michel Polacco. Oct 2017
De l’Amitié (Michel Serres, Michel Polacco)
Drones, l’aviation de demain par Michel Polacco. (Privat, Ed 2016)
A 380 avec 650 passagers !

Drôle de Guerre !

3 décembre 1999 / Chroniques du ciel


En consultant des archives jusqu’ici bien cachées et en nous racontant ce qu’ils y ont trouvé, quelques historiens montrent à quel point la bonne administration française était en 1939 prête à tout, sauf à faire une guerre et à la gagner.
Dans la revue « Trait d’Union », qui reconstitue le passé des avions, des compagnies, des aviateurs, à travers de solides recherches, un article très complet consacré à l’Institut Géographique National et à sa flotte d’avions nous apprend les détails suivants :
Le SGA, service géographique de l’Armée, né au Bourget en 1930, prépare des cartes grâce à la photographie aérienne. Il utilise les moyens disparates de l’Armée de l’Air. Sans enthousiasme.
Sept ans plus tard, en 1938, l’Armée de l’Air sur décision ministérielle prête des Potez 540, bi-moteurs de bombardement à son service géographique, qui constitue un groupe de Marche. Quatre Potez. C’est la naissance de la section aérienne du futur IGN.
Le SGA reçoit l’ordre de s’installer à Metz. Trois mois après, c’est Reims. Puis le groupe est dissout le 28 septembre 38, et rend ses avions.
Le 2 novembre, un mois après, le groupe de Marche est recréé au Bourget par une nouvelle décision ministérielle. On lui rend ses Potez, mais le 1er décembre on lui en reprend trois, puis par décision du 3 décembre, il part en Afrique du Nord et reprend ses avions.
Après quelques missions, en janvier 39, nouvelle dissolution. Les équipages rentrent en France par bateau.
Recréation à Orly le 1er avril, installation à Metz, retour des avions, etc., etc.
Jusqu’à la déclaration de guerre en septembre 39 où le groupe installé alors à Reims avec 5 avions, migre à Sézanne, puis Soissons, et ne reçoit, eh oui !, aucune demande de mission photographique, jusqu’à « la surprise » du 10 mai où les Allemands pénètrent en contournant la ligne Maginot.
Cet article de la revue Trait d’Union est édifiant. Heureusement c’est le passé !
Et les aviateurs de l’IGN, basés à Creil, sont aujourd’hui libres et efficaces.
Leurs travaux, avec des avions, sont complétés par les observations de satellites, mais ils sont irremplaçables, plus que jamais, pour l’agriculture, l’environnement, l’aménagement du territoire, la cartographie.
Sur mon agenda :
Le 25ème un anniversaire de la mort d’Henri de Montfred, le 13 décembre. L’auteur des « Secrets de la Mer Rouge », ancien trafiquant et personnage célèbre en Abyssinie était un passionné du ciel et de l’espace. C’était aussi un ami de Anne Spoerri la femme médecin volant du Kenya qui nous a quittés l’an passé.

Lien(s) à suivre

  • www.ign.fr