Gaza International Airport
17 janvier 1999 / Chroniques du ciel
Si les aéroports sont les portes du ciel, ils peuvent aussi
constituer de puissants symboles. Ainsi l’aéroport international de Gaza n’est
pas remarquable par la technique de sa réalisation, même s’il faut saluer le talent
des maîtres d’œuvre marocains qui l’ont réalisé, mais parce qu’il
est l’un des éléments apparents les plus flagrants de l’avancement périlleux
et lent, mais patient et réel du processus de paix au Proche Orient.
Rien de comparable avec Roissy, l’ensemble des
installations de Gaza ne représente pas la taille d’un hangar d’Air France,
mais la piste de 3100 mètres et de 45 mètres de large peut accueillir les plus gros
Boeing ou Airbus.
La capacité des installations devrait permettre un flux de
500 000 passagers par an à travers 10 à 15 vols quotidiens. Aujourd’hui, 6 vols
réguliers par semaine, dont un avec Amman sous les couleurs de la Royal Jordanian,
d’autres vers l’Egypte avec Egyptair et bientôt Royal Air Maroc, Turkish
Airlines, Aeroflot, Gulfair, Emirate, etc…
Les passagers sont des touristes et des hommes
d’affaire.
Le personnel représentera bientôt 500 personnes sur la
plate-forme dont la plupart, comme les contrôleurs du ciel, sont formés au Maroc.
Bien sûr, l’aéroport terminé en juin 96 n’a
été ouvert officiellement que le 25 novembre 98 lors du décollage historique de Yasser
Arafat vers Paris à bord de son avion Grumann. Super symbole ensuite, l’atterrissage
historique le 14 décembre dernier de Bill Clinton.
Le développement de cet aéroport est lié aux étapes
positives, négatives, du processus de Paix au Proche Orient.
La revue Aéroport Magazine salue ce mois-ci par un long
article l’entrée en service de Gaza International, dont palestiniens comme
israéliens d’ailleurs, font l’éloge.
Sur mon micro-ordinateur :
Un nouveau CD Rom de chez Microsoft en version française :
après le Simulateur de vol,  » Flight Simulator « , le simulateur de
vol de combat. Ca n’est pas que pour les enfants, loin de là . C’est un vrai jeu et le
réalisme est époustouflant. On peut choisir son avion, Spitfire ou Messerschmitt par
exemple, choisir les conditions météorologiques, choisir les niveaux de difficulté et
pour les meilleurs, peut être, devenir un as de la guerre de 39-45 comme Clostermann ou
Galland.