ICARE : La desserte aérienne des Iles Éparses (1+2) mars et sept 2018
28 mars 2018 / AviationEncore un (puis deux) très beaux et passionnants numéros de la revue Icare du SNPL.
Le premier tome consacré à la desserte aérienne des Iles Éparses, (au large de Madagascar, face au Mozambique) est suivi d’un ou plusieurs autres ouvrage. Le Tome 2 vient juste d’arriver, en ce septembre 2018.Â
CARE n°244 – La desserte des îles Éparses
Minuscules terres émergées dans le canal du Mozambique et dans l’Océan Indien, les îles Éparses sur lesquelles bien peu de gens ont pu poser le pied ont paradoxalement eu et ont encore une histoire aéronautique riche.
Servant dans les années 30 de repères de survol lors des liaisons France-Madagascar, leur emplacement géostratégique sur une route maritime mondiale très importante ainsi que l’importance de leur enjeu économique n’ont cessé dès lors de s’imposer aux yeux de la France.
Ces minuscules îles sous souveraineté française confèrent en effet à notre pays une ZEE (zone économique exclusive) de plus de 600.000 km carrés, aiguisant les appétits des pays voisins en matière de ressources minérales, énergétiques et halieutiques.
Pour garantir l’intégrité française de ces territoires, les autorités ont maintenu sur place au fil des décennies une présence, certes faible mais continue, de ses représentants, à la fois civils (météorologues) et militaires.
Au fil des ans, les liaisons aériennes fiables depuis l’île de la Réunion se sont succédées, la voie maritime s’étant révélée trop problématique.
Rattachées aux TAAF (Terres australes et antarctiques françaises) depuis 2007, ces îles sont en outre un laboratoire de recherches exceptionnel pour la communauté scientifique.
Outre les premières missions pionnières en la matière, vous allez découvrir ici le défi logistique indispensable, l’évolution des moyens mis en Å“uvre, que ce soient l’infrastructure spécialisée au sol et les générations d’avions qui se sont succédées pour assurer la volonté politique nationale.
Grâce à l’importance des témoignages, qu’ils soient civils ou militaires, et à la richesse de l’iconographie réunie, Icare vous présente ici la première partie d’un dossier à notre connaissance jamais étudié sous l’angle aéronautique.
C’est un régal. On est pressé de lire la suite !Â