JACQUES BONNIN
1 octobre 1997 / Textes et poèmesASCENDANCES
Sous les grands cumulus, sanglé dans mon planeur
Profitant de la « pompe » et de sa turbulence
Je monte vers les cieux, jouissant du silence
Dans la bulle d’air chaud, ascenseur du bonheur
Grâce aux progrès sans fin dus à l’avionneur,
Ma cavale racée au firmament s’élance.
Ne nous relächons pas ! Foin de la nonchalance :
Dans un fin pilotage on met son point d’honneur !
Mais… quel souffle opportun ? L’altitude m’enivre !
Oubliant la leçon qu’il m’aurait fallu suivre
Je flotte sur la nue, et ne suis plus humain.
Car m’ayant écouté, l’Ange du vélivole,
Respectant mon vouloir, me conduit par la main
Jusques au paradis cueillir une auréole…
Référence : Poème repris dans la revue Air Actualité, de l~Armée de l~Air