La Cité de l’Espace de Toulouse
25 janvier 2002 / Chroniques du cielLa semaine passée nous parlions de Toulouse et d’Airbus, mais Toulouse c’est aussi la capitale spatiale de la France métropolitaine avec la construction de satellites, le CNES, et son centre de guidage de satellites…
Toulouse cité de l’Espace c’est aussi un fait culturel qui explique la création en 1997 de la Cité de l’Espace de Toulouse avec le soutien efficace du maire de l’époque Dominique Baudis. Depuis 5 ans, plus de 300000 personnes par an visitent ce parc à thème qui a une véritable vocation pédagogique, ludique et scientifique. Etre la vitrine des entreprises du secteur, raconter et expliquer les phénomènes comme la météo, l’astronomie, vulgariser la science est son objectif. A l’extérieur on peut voir une maquette d’Ariane V et se promener dans la vraie maquette de la station orbitale MIR. Un petit détour par la voix lactée où le planétaire électronique du planétarium nous offre un spectacle totalement prenant.
En 2002 la Cité de l’Espace de Toulouse ouvrira une nouvelle salle consacrée à Mars, elle organise un rallye solaire pendant le week end de la Pentecôte en coopération avec son homologue de Barcelone, et des projets, il y en a encore beaucoup pour rapprocher la science et les citoyens et au passage peut être sauver le site historique de Montaudran base de l’aéropostale ainsi que le petit aérodrome de Lasbordes clé de la formation aéronautique dans tout le canton.
La Cité de l’Espace améliore cette année ses tarifs pour les jeunes et les familles sachant qu’elle est un parcours incontournable comme le Musée de l’Air et de l’Espace du Bourget pour tous les groupes scolaires et tous les étudiants qui se destinent à un métier tourné vers la technologie.
Au passage, un nouveau planétarium s’ajoute à la longue liste française, c’est celui de Montpellier. Il a été inauguré hier et permettra lui aussi la découverte et l’apprentissage des merveilles du cosmos dans un véritable tourbillon d’émotions et de sensations visuelles. Lui aussi est équipé d’un planétaire à projection vidéo numérique.
Sur mes étagères : la parution du dernier numéro de la Revue Icare du SNPL, le Tome 3 d’une nouvelle série consacrée à Mermoz avec de nombreux témoignages souvent posthumes de ceux qui l’ont connu et notamment sur le thème controversé de ses affinités politiques dans les années 30.
Vous pouvez retrouver cette chronique chaque mois dans la revue Info-Pilote de la Fédération Nationale Aéronautique