Max Holste, un avionneur méconnu. Revue Icare du SNPL. Septembre 2017.
20 septembre 2017 / AviationVoici enfin cet ouvrage espéré. Ce bel hommage à Max Holste et à son oeuvre. J’avais dans un blog précédent raconté la disparition programmée de sa tombe, à Hyères, et par là de toute trace de ce grand avionneur français, très oublié, et par ailleurs, l’un des père de l’industrie aéronautique brésilienne, avec Embraer, dont il a conçu le premier avion à succès.
On sait ce que cette entreprise est aujourd’hui le 3° constructeur mondial d’avions sur la planète !
J’avais  alerté notre petite communauté aéronautique pour demander de l ‘aide afin de remettre la mémoire de Max Holste dans l’actualité. Eviter que les rares témoignages encore accessible ne se perdent. Préserver l’histoire.
Préserver la mémoire de Max Holste (7/6/16) sur mon blog !
Comme à son habitude, l’équipe de la revue Icare, du SNPL, avec son rédacteur en chef, Chef Jean Pierre Dussurget, a fait un remarquable travail d’historien. Dans cette revue numéro 242, juste parue, on trouve les signatures et les noms de tous ceux qui ont permis la réalisation de ce très beau et émouvant numéro d’Icare.
 @ Icare numéro 242. Septembre 2017.
ICARE n°242 – Max Holste, un avionneur méconnu
Ingénieur aéronautique de talent, dont le souvenir tend injustement à s’effacer de la mémoire collective. Travailleur opiniâtre au parcours riche et atypique, Max Holste conçoit ses premiers avions avant le second conflit mondial.
A la Libération, ce passionné se spécialise dans la conception d’appareils à la fois rustiques et performants. Parmi toutes ses créations, figure le MH-1521 « Broussard » qui reste un avion emblématique et constitue son succès commercial le plus marquant. Homme de talent, il est aussi à l’origine des MH-250 « Super Broussard » et MH-260, précurseurs du biturbine Nord 262.
Le succès arrivant, et afin de s’ouvrir le marché international, Max Holste passe pour son usine de Reims (en compagnie de l’as de la chasse Pierre Clostermann) un accord avec la firme Cessna. Sans doute meilleur technicien que gestionnaire, il ne sait malheureusement pas s’imposer et prend alors une autre orientation professionnelle.
Après avoir tenté de s’implanter au Maroc en 1961 pour y fabriquer le MH-350, un autre avion de sa création, il part pour le Brésil où il intègre la petite équipe à l’origine du prototype IPD/PAR-6504, le précurseur en 1968 du premier avion commercialement réussi par le tout nouveau constructeur Embraer, en l’occurrence l’EMB-110 « Bandeirante ».
Une autre aventure l’attend en 1973 en Uruguay, pays où il travaille sur un prototype d’appareil d’entraînement militaire, le MH-400, projet qui n’aboutira finalement pas.
Devant la relative rareté des sources et archives de première main, en provenance notamment d’Amérique du Sud, l’équipe rédactionnelle d’Icare s’est efforcée de vous présenter la meilleure synthèse de la carrière de cet ingénieur, sans néanmoins prétendre à l’exhaustivité.
Numéro à commander à : http://www.revueicare.com  et revueicare@snplalpa.org
Prix 20€