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MS 804 Egyptair : Repérage de l’épave (1/6/16)

1 juin 2016 / Chroniques du ciel


POPO FR2 20h Egyptair A France 2, 20h. @ Michel Polacco. Lors de la catastrophe

 

Disparu le 19 mai 2016 en méditerranée entre la Crête et l’Egypte  avec 66 personnes à bord, la zone où se trouvent les restes de l’appareil a été localisée par un sonar du Laplace, un bâtiment de recherche sous-marines équipé de capteurs Detector 6000 et de robots Remora 6000 de la société Alseamar.

La zone de recherche a été déterminée par les relevés radars de l’aviation civile et militaire, par la brève émission de la balise de détresse (ELT), reçue par satellite, (réseau MEOSAR de Sarsat Cospas, voir plus bas) puis par les débris et restes humains découverts après la catastrophe.

 

Un des émetteurs de l’un des deux enregistreurs de vol a été entendu et est peut être resté attaché à son cadre, ce qui facilitera la suite des recherches.

 

 

 

Mes interventions sur France Info ce mercredi 1 juin 2016, triste anniversaire de la catastrophe du Rio-Paris en 2009.

 

 

15h10 après le journal, intervention 2 :

 

 

 

 

 

14h, dans le Journal intervention 1  :

 

 

 

 

 

Et la suite le 9 juin 2016, après les déclarations du directeur du BEA Rémy Jouty,  sur France Info, mon intervention :

 

 

 

 

Disparition du vol Paris Le Caire MS 804 d’Egyptair :

La coopération du CNES et du Commandement Interarmées de l’Espace permet d’affiner la zone des recherches des boites noires.

Dans le cadre des opérations de recherche de l’Airbus Paris Le Caire disparu en mer le 19 mai 2016, le CNES et le Commandement Interarmées de l’Espace de l’Etat-major des armées ont coopéré sur des travaux qui ont conduit à préciser la zone de recherche de l’appareil dans laquelle ont été captés des signaux des boites noires.

Les équipes françaises participant au Programme international de recherche et sauvetage par satellites Cospas-Sarsat se sont mobilisées, avec celles du Commandement Interarmées de l’Espace (CIE), dès qu’elles ont été informées de la disparition en Méditerranée, le 19 mai dernier, du vol MS 804 d’Egyptair reliant Paris et Le Caire.

La balise de détresse Cospas-Sarsat de l’appareil a été déclenchée et des signaux de détresse ont été interceptés par les charges utiles SAR (recherche & sauvetage) de satellites Galileo et GPS, composantes du nouveau système pré-opérationnel MEOSAR de Cospas-Sarsat. Ces données ont été relayées, notamment vers la station française située à Toulouse et vers les trois stations de la Commission Européenne. Recueillies par les équipes du centre de contrôle mission français de Cospas-Sarsat, situé au Centre Spatial de Toulouse, elles ont été traitées par les ingénieurs du CNES et ont permis de déterminer une localisation de l’avion au moment de l’émission du signal de détresse sur la base d’algorithmes développés et mis en oeuvre par le CNES. La coordination étroite entre les équipes du CNES, celles du CIE qui ont analysé les données d’observation spatiale obtenues dès le 20 mai et celles de Météo France qui ont fourni les modèles de dérives, a permis aux enquêteurs d’orienter les moyens de recherche déployés sur la zone dont les moyens de la Marine nationale, permettant ainsi de capter des signaux émis par les boites noires.

Le système MEOSAR, qui a fourni ces précieuses données, est en cours de développement et viendra compléter prochainement l’actuel système Cospas-Sarsat. Le CNES est un des acteurs majeurs du programme Cospas-Sarsat, agissant pour la France aux côtés des Etats-Unis, de la Russie, du Canada et de 38 autres pays et organisations.

Après cette annonce, Jean-Yves Le Gall, Président du CNES, a déclaré : « Dans les circonstances dramatiques de cet accident, la coopération entre le CNES et le Commandement Interarmées de l’Espace a apporté une capacité précieuse à nos forces armées dans leurs missions de service public. Cela nous encourage à intensifier davantage nos liens avec le Ministère de la Défense sur le plan opérationnel. Par

ailleurs, alors même que la constellation Galileo n’est qu’à demi-déployée, cet événement rappelle tout l’intérêt de ce système au profit des citoyens européens et du reste du monde.»