Nouvelles du Ciel
23 novembre 2000 / Chroniques du ciel· Joli progrès dans la fiabilité des moteurs des avions modernes : un réacteur CFM 56 est resté sous l’aile d’un Airbus A 320 de la compagnie aérienne Premiair durant 30 028 heures de vol et cela sans subir aucune maintenance en atelier. Cela veut dire que cette compagnie américaine a utilisé ce moteur, fabriqué à égalité par la société française SNECMA et l’américaine General Electric, pendant près de 10 ans sans souci majeur. Un véritable record, qu’on ne peut même plus comparer avec l’endurance des moteurs à piston du début du siècle qui affichaient entre 30 et 50 heures de vol avant de devoir être démontés et remanufacturés.
· Après la fermeture de la Postale de nuit d’Air France en début d’année, l’Aéropostale a elle aussi tiré le rideau. Après qu’Air France ait quitté son capital la Poste a créé une nouvelle compagnie dont elle détient toutes les parts. C’est Europe Airposte qui en fait a démarré le premier septembre dernier. Elle opère des Airbus A 300, des Boeing 737, des ATR 72 et quelques anciens Fokker 27, qui remplissent les missions, de moins en moins nombreuses d’ailleurs, que les TGV jaune de la Poste ne peuvent pas remplir. C’est toutefois le cas pendant la période de régénération des voies de la SNCF entre Paris et Lyon. Des rotations entre Charles de Gaulle et Lyon ont repris provisoirement.
· La Direction de l’Aviation Civile publie un petit « code de bonne pratique » destiné aux personnes handicapées qui utilisent l’avion pour se déplacer. On y trouve les éléments réglementaires, ainsi que le contenu de l’accord passé au printemps par sept compagnies françaises et le ministère des Transports. Ce guide est disponible auprès des services de l’Aviation Civile ou au siège de la DGAC, rue Henri Farman à Paris.
· Les handicapés, dont certains d’ailleurs pratiquent ou souhaitent pratiquer l’aviation, et disposent de clubs comme l’aéroclub Paul Louis Weiller. La famille du bienfaiteur de ce club offre du reste cette année des bourses a de futurs pilotes handicapés pour financer leur formation en tant que pilote, et même instructeur. Les candidatures sont reçues jusqu’à la fin de cette semaine par l’Aéroclub de France, rue Galilée à Paris.
Vous pouvez retrouver cette chronique chaque mois dans la revue Info Pilote de la Fédération Nationale Aéronautique