ROBERTO SOSA
1 janvier 1996 / Textes et poèmesCOPAN*
Pierres, animaux et hommes – foule dense –
s’enlacent à son arbre et se fondent au point
de ne plus faire qu’un.
Le coeur
ne sortira pas de cette pierre ondulante
tombée de la nuit constellée.
(Pour l’avoir entendu depuis toujours
le scribe du dieu vert et jeune du maïs,
sortant en vieux cheval habile les mots de ses poèmes,
ébauche un sourire et chante en parlant)
En arrière à jamais est resté l’échiquier du Temps.
Seul existe l’espace et ses quatre horizons :
la lune comme le jour : Copan : ainsi sera la mer quand elle
sera sèche.
Tégucigalpa, 30 octobre 1996.
Référence : extrait de
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