Vieux porte-Avions
23 février 2001 / Chroniques du ciel·Savez-vous comment s’appelle le plus vieux porte-avion du monde ? C’est le brésilien Minas-Gerais, 55 ans, il demeure pour quelques temps encore dans la baie de Rio de Janeiro. Ancien navire de la classe Colossus, comme le fut le porte-avion Arromanches français, c’est donc un bâtiment anglais. Il prendra très prochainement sa retraite puisqu’il est remplacé dans la Marine brésilienne par notre ancien porte-avion Foch, devenu Sao Paulo, qui lui, n’a même pas 40 ans !
·Si vous voulez tout savoir sur la dernière actualité des porte-avions, le dernier numéro de la revue « Air Zone » est incontournable.
·Autre revue retraçant quelques épisodes de notre histoire aéronautique et spatiale : « Air ANSORAA », celle des sous-officiers de réserve l’Armée de l’Air. On peut y lire un petit témoignage sur la base d’Hammaguir en Algérie, d’où a été lancé le premier satellite français, c’était, et de loin, le prélude à Ariane, à Kourou, ainsi qu’aux missiles des forces stratégiques.
Dans la même revue un article sur les premières femmes parachutistes françaises, communément appelées « les filles de l’Air »,
Enfin hommage aux anciens du groupe de chasse Normadie-Niemen, avec un reportage sur le musée du « Neu-Neu » qui se trouve aux Andelys dans l’Eure et puis un témoignage, celui d’un ancien mécano du Normandie Georges Masurel, qui devait ensuite faire une carrière brillante dans l’aéronautique, pilote, et créateur de la compagnie aérienne EAS qu’il a présidée jusqu’en 1991. En lisant le témoignage de Georges Masurel, on retrouve les noms des quatre français « héros de l’Union Soviétique », la plus haute décoration de l’URSS. L’un d’entre eux est mort au combat, Jacques André, Marcel Lefèvre a aussi disparu, mais deux sont encore parmi nous, Roland De La Poype et Marcel Albert.
Sur mes étagères :
·Un hommage insolite à Saint Exupéry, par Guy Decôme : « l’improbable entretien » illustré par notre confrère Jacques Noetinger. C’est un étonnant retour sur l’œuvre et la philosophie de Saint Ex, une manière de revivre, qui sait, de compléter l’histoire. Guy Decôme imagine 45 années après la disparition du pilote-écrivain, la longue conversation dont il aurait rêvé si Saint Ex ne s’était pas évanoui dans l’absolu, un jour de juillet 1944.
Vous pouvez retrouver cette chronique chaque mois dans la revue Info Pilote de la Fédération Nationale Aéronautique