Wifi dans les avions : Danger ? (16/04/15)
16 avril 2015 / Chroniques du cielLe wifi dans les avions faciliterait les piratages.
L’administration gouvernementale américaine (GAO) publie un rapport qui tente à prouver que le wifi dans les avions permettrait aux passagers de pirater les systèmes d’informations des pilotes.
De tels dispositifs Wifi existent déjà dans plusieurs compagnies aériennes, et Air France se prépare à offrir également ce service à ses passagers.
Information reprise par les international Business Times et l’AFP.
Alors, cela est-il dangereux …. Le piratage est-il possible ? Porte ouverte aux hackers.
Questions d’Amaury Tremblay pour France Info à Michel Polacco ce jeudi 16 avril 2015 : Alors Mp, cette étude est-elle sérieuse ?
Bien noter que le wifi utilisé à bord d’un avion est ou sera celui offert par le réseau interne de l’avion, avec ses protections. Et qu’en l’état actuel des choses il n’existe pas de lien entre les systèmes d’Entertainment (loisirs) et de connexion, Wifi, GSM et les systèmes de l’avion. Hors l’alimentation électrique.
Voir aussi dépêche de l’AFP de ce jour :
Les avions connectés, nouvelle cible potentielle des pirates informatiques
(rapport américain)
   ATTENTION – ajoute réaction de Boeing et d’Airbus ///
  Â
       WASHINGTON, 15 avr 2015 (AFP) – Les pirates informatiques pourraient
exploiter les appareils de divertissement des avions commerciaux, de plus en
plus connectés à internet, pour pervertir les systèmes électroniques du
cockpit, selon un rapport du gouvernement américain.
   La cyber-sécurité en vol a été identifiée comme un « problème à l’importance
croissante » sur lequel l’agence fédérale américaine de l’aviation (FAA)
commence tout juste à se pencher, a relevé l’organisme d’audit du Congrès (GAO).
   « Les technologies modernes de communication, y compris la connectivité IP
(services liés à internet, ndlr), sont toujours plus utilisées par les systèmes
des avions, permettant à des individus non autorisés d’avoir accès et de
compromettre les systèmes avioniques de l’appareil », a noté le GAO dans un
rapport.
   Jusqu’à récemment, l’électronique qui servait à contrôler et à piloter les
avions –l’avionique– fonctionnait de manière autonome.
   « Cependant, d’après la FAA et les experts auxquels nous avons parlé, le
réseau IP pourrait permettre à un pirate d’avoir accès à distance aux systèmes
avioniques et de les compromettre », a relevé le GAO.
   En théorie, des boucliers antivirus (firewall) protègent « toute intrusion
par des utilisateurs des systèmes en cabine, comme les passagers se servant des
dispositifs de divertissement en vol ».
   Mais quatre experts en cyber-sécurité ont expliqué au GAO que ces firewalls
étant des logiciels, ils pouvaient tout à fait être eux-mêmes piratés « comme
tout autre logiciel ».
   La FAA n’a pas encore mis en place de régulation en la matière dans le
processus de certification des nouveaux avions. Mais des responsables ont
précisé à l’organisme d’audit que la FAA se penchait sur cette question.
   Interrogé par l’AFP sur le rapport du GAO, un porte-parole d’Airbus Ã
Washington, Clay McConnell, a assuré que l’entreprise avait constamment en tête
l’objectif de « maintenir les normes les plus élevées en matière de sécurité ».
   Mais, « nous ne révélons aucun détail concernant les mesures de sécurité,
car nous estimons que cela serait contre-productif », a ajouté M. McConnell.
   Son rival américain Boeing a expliqué de son côté qu' »aucun changement au
plan de vol enregistré dans l’ordinateur de bord ne peut être effectué sans le
feu vert du pilote ».
   rom/elm-gde/are
  Â
 AFP 152348 ddd AVR 15